St Zacharie, les sources de l’Huveaune

Participants : Jean Paul, Olivier le dentiste, Benoît, Bruno, Momo, Christophe et Michel.

Le temps est maussade et froid, quelques gouttes de pluie apparaissent, elles cesseront peu de temps après.
Malgré cela, tout le monde s’équipe chaudement et enfile un vêtement pluie. Le départ se situe à la sortie de la ZA, du même coté gauche de la route, quelques dizaines de mètres après on bifurque sur la droite pour effectuer une grande montée de 4 Km environ sur un chemin, puis vers le sommet par un sentier avant d’arriver sur le plateau. Plusieurs arrêts pendant cette montée non pas pour souffler mais tout simplement par perte d’adhérence (des plaques de neige dure persistent). Au sommet, on roule pendant 1 Km sur la droite, puis on tourne perpendiculairement encore à droite jusqu’au bord de la falaise.


Jolie vue sur toute le plateau en contre bas sur Nans les Pins, son Golf, la maison de repos St Vincent et en face la chaîne de la Ste Baume enneigée à cette période.
Pour descendre il faut emprunter un sentier caillouteux, avec une descente technique en lacets serrés qui se révèle dangereuse pour les non expérimentés, surtout quand les cailloux et pierres sont humides ou carrément mouillées, extrêmement glissantes.
Attention aux chutes  même pour les aguerris !
Pour notre groupe, une chute chacun (sans gravité néanmoins), pas de jaloux, balle au centre.
Traversée de la route en direction de Nans par un petit sentier en sous bois bucolique contigu à la maison de repos, puis dans Nans les pins, prendre à droite en direction d’une maison de repos spécialisée dans les voies respiratoires. (Cela fait beaucoup de maisons de retraite et de repos, mais l’air doit y être particulièrement pur !).
Puis une montée de 800 mètres environ pour basculer en sommet de côte.
Deux options possibles : ou prendre à gauche un single qui permette d’aller jusqu’à la première résurgence de l’Huveaune : au Printemps, le cours d’eau qui n’est qu’un torrent à ce niveau là, descend petit à petit chutant de concrétions en concrétions, certains trous d’eau présentant l’aspect d’huîtres géantes, couleur «Marennes Fine de claire ». C’est splendide.
NB. A pied on peut se permettre de remonter encore jusqu’à la source et, en eau basse, entrer dans la grotte. Au fond de celle-ci observer enfin, l’Huveaune qui sort d’un trou, d’ou l’existence de résurgences inférieures quand les eaux baissent.

Mais pour l’instant, et compte tenu des intempéries, eau tumultueuse et neige persistante, nous choisissons la deuxième option, à savoir commencer la descente sur le chemin DFCI enneigé et par endroits, verglacé, qui longe les premiers méandres de l’Huveaune. Quelques belles chutes sur la glace, et même pour Bruno un bon bain dans une flaque, après que la glace se soit rompu !
Il a froid, la belle affaire ! Même pas mal et en plus il avait pied !
Quelques passages à gué plus loin, nous arrivons crottés, méconnaissables, mais entiers après être passés devant l’auberge le Moulin de la Sambuc.

Appréciations : Beau parcours pour vététistes entraînés mais relativement cours, à faire plutôt aux printemps ou en automne. ++

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